Travis, 26 ans, originaire de Berezino, j'ai eu une jeunesse débridée et haute en débordement. Ma famille et mon frère en ont subi les conséquences plus d'une fois, les pauvres.
Ancien hooligan, habitué des stades de foot et des bastons, la vie m'a rendu la peau dure. J'etais un bon fouteur de merde, un sale gosse, je ne supportais pas l'autorité, mais j'ai toujours eu une certaine morale qui me guidait.
J'avais du respect pour ceux qui en valaient le coup. Si j'ai un vice ? La drogue.
Avec le temps je me suis assagi, j'arrive a avoir le controle, mais mes vieux demons me hantent par moment et changent considérablement mon comportement.
Pour subvenir a mes besoins, j'ai travaillé dans un garage, j'étais mécano.
Une fois j'ai ouvert le crane de mon ancien patron a coup de cric, ce qui m'a fait passé un petit séjour en prison. Mais j'y suis pas rester longtemps ...
Dernière édition par Stayne le Mar 23 Aoû - 1:49, édité 4 fois
En taule, j'étais respecté. Je crois que ma réputation sur Berezino n'était plus à faire. Pendant un petit mois je faisais mon petit caid insolant. Une vraie tête à claque quand j'y repense, 23 ans et toujours aussi con. Jusqu'au jour où tout bascula.
De derrière les barreaux, je voyais les keuf en train de paniquer, j'entendais que ça se marraver dehors. C'était le bordel, mes co détenus étaient fous de joie, puis moi aussi en fait. Les poulets étaient tous à l'exterieur, on dirait qu'ils fuyaient quelque chose, ça hurlait dans tous les sens.
Un gardien est venu nous dire que c'était la fin, qu'on allait tous mourir, il nous a alors tous libéré. Mais what ! On a rien compris, mais putain quel bordel … On s'est rué sur la sortie, mais c'est en sortant qu'on a vite déchanter.
On a vu des gosses, des femmes, des vieux se faire ouvrir en deux par des hommes, enfin, des démons. Mes potes de cellule étaient figés devant cette scène, les flics eux tiraient sur ces mecs chelou. Dans ce chaos, c'etait chacun pour sa gueule, celui qui va courir le plus vite, ou celui qui va chopper une arme pour se défendre.
En sortant, mon premier reflexe a été de me rendre à la maison familiale. En passant devant j'ai vu les flammes … J'ai cru apercevoir ma mère morte... mais vivante, mais morte quand même dans le jardin en train de bouffer... mon père vivant, mais bientôt... mort.
Mon frère, lui je l'ai pas vu, Orko … Pas le temps de réaliser ce qui se passe, j'ai du m'enfuir de cette putain de ville qu'est devenu Berezino. Quelle horreur.
Dernière édition par Stayne le Mar 23 Aoû - 1:49, édité 2 fois
Un an après les faits, j'ai survécu du mieux que je pouvais, d'ailleurs c'est cool je suis pas encore mort. J'ai eu le temps de pleurer toutes les larmes de mon corps dans les différentes villes que j'ai du faire pour trouver de la bouffe et de la flotte. Une période très dure, trop dure, ça cogitait dans ma tête, le deuil des amis retrouvés crevés, mes parents décimés.
Puis, les seules personnes que je rencontrais étaient mauvaises, puis moi aussi je devenais mauvais, impulsif et parfois sanguinaire. J'aimais bien utiliser ma batte de baseball, et mon couteau ça me rappelait les années skin …
Pour m'occuper, je cherchais des vestes en cuirs, des bombers, des rangers, des foulard … ca me rappelle tellement de souvenir on se fendait bien la poire entre couilles dans les stades hahaha.
J'ai enfin eu la motivation de retourner vivre de façon sédentaire sur Berez, dans la maison de mes vieux d'ailleurs que j'ai tenté de réparer tant bien que mal. Pas facile au début, mais je me sentais accroché à ces murs. Je sentais leurs âmes.
Dernière édition par Stayne le Mar 23 Aoû - 1:50, édité 1 fois
En me baladant un aprem vers Sveltlojarsk, j'ai rencontré un mec. Putain il était cool lui, si jamais il me lit, je lui passe carrement le bonjour. C'est un gars sur qui je suis tombé et pour une fois j'ai eu une conversation intéressante. Il s'appelle.. C'est trop con je me souviens pas de son nom.
Il partait en direction de … Ah mais merde j'ai pas de mémoire moi aussi, puis tfaçon j'aurais pas su où s'était, mon sens de l'orientation me fait trop défaut.
On se dépanne du stuff, tout ça tout ça. Tu veux a boire ? A manger ? Ta pas des balles de ? Et on se salue.
Il ma même raconté son histoire, en fait c'était un mec qui... jsais plus ce qu'il m'a dit.
Vraiment c'était le premier mec vers qui j'avais enfin de la sympathie. Il s'appelle … Roh puis merde je sais plus.
J'ai eu un nouveau contact avec la civilisation près de la base militaire de Vybor. Des gens très armés, respectables mais un peu froid au début. C'était impressionnant leur équipement. Y'avait Minho, Vlad et un prof qui s'appelle,Téoula (> devant mon livre connard).
Ils étaient hostiles à mon égard. J'ai pris leur radio après avoir discuté un peu puis je suis parti, ils étaient en route pour quelque chose.
Par la suite je les ai recontacté, en fait je m'ennuyais tout seul, avoir des gens avec qui discuter c'était important, j'ai trouvé ça tellement cool... Ils m'ont donné rendez-vous à Altar, une station radio, j'étais heureux, trop trop heureux. Des copains... Hahahahah ou pas.
Parfis ze prnd la drgu qd je sen le mank, des foi jen prnd qu'jne ou deuxx des foi Pui des foi je pren la biere avc pr me sentr mieux. Citrouilles, seringues, injectiiion, sidaaa omelette farcie. Femme, dope, coke... acola ? Non. Intolérance aux à l'au... torité, fuck thhe systemmm tfacon jvou hai tous bndde d'insectes. Oi !ACAB Hooligaaaan Hoooliiiiiiiiiiiigan la vie est tres duffuckeu ici je me sen un peu perdu tout sfuel jqizmerai mettr fin a mgd jours le plus rapidhmeiùnt possib. Sankeunitetemaikimaikanmmbien. Music is a drug. Heursmen le poste cd fonctionneee tjr, dieu la musique, merci dieu. Stylo qu ecrimal c pa mOI ?
A Altar, j'ai rencontré du monde, il y avait une organisation qui logé ici. C'était des rescapés de ce bordel faisant parti de l'Onu et y avait aussi d'autres personnes mais j'ai pas la mémoire, la défonce me ronge vraiment le cerveau putain. Mais ya un mec a qui j'ai retenu le blaze c'est Prince. C'etait facile de le reconnaître en full black et avec son accent latino. Il faisait parti de la VALO. Qu est ce que ca veut dire ? J'en sais rien mais jcrois c'est les mechants.
J'ai également vu une femme, elle s'appelle Lyana, elle est lieutenant chez l'ONU. Franchement, elle est pas mal.
Quelques semaines plus tard, j'étais vers Cherno et j'ai retrouvé des gens de l'Onu sur place. J'y suis allé avec ma belle Sedan. On était a la recherche de quelque chose ? Putain non qu est ce que je foutais la bas … Je me souviens d'un truc. On avait un problème avec la bagnole. Miguel était mécano lui aussi. Il croyait savoir tout sur tout sur les caisses. Un grand donneur de leçon. J'etais un peu irritable ce soir là, je sais pas pourquoi la moindre reflexion me vexait. On a entendu des tirs, ou cru entendre, du coup on s'est dispersé . J'ai emmené Lyana avec moi pour retrouvé la provenance des tirs. Au volant je roulais comme un fou, comme si je voulais lui prouver quelque chose... N'importe quoi moi … On aurait pu se tuer, j'étais a fond les ballons. Après un tour jusqu'à Kamichovo, on a rien trouvé, on a fait demi-tour.
Retrouvé a une fontaine avec le prof, Pablo, Miguel et Lyana, puis ptet d'autres gens, on s'hydrate. J'avais vraiment envi d'une bière. J'ouvre la cannette, et la bois cul sec.
Mon cerveau a fait un 180, alors oui vous me diriez je suis un fragile, mais j'ai remarqué que la plus petite dose d'alcool à cette époque avait des effets immédiats et démultipliés.
J'ai commencé à branché Miguel en lui indiquant que c'etait le plus mauvais mécano que j'ai jamais vu. La tension monte et monte encore, jusqu'à ce que je sorte mon couteau et lui plante le bras.
Les gens étaient paniqués, un mec m'a mis insconcient après plusieurs coups de poings au visage. En me relevant j'avais les idées plus clair. En tout cas j'ai pas rassuré le groupe. Le bras de Miguel etait dans un sale état, Lyana est infirmière elle lui a fait un gros bandage. Je suis pas resté très longtemps, l'ambiance était au plus bas...
Une semaine plus tard, je m'étais lié d'amitié avec Prince. Après avoir discuter de tout et rien, on s'est dit qu'on allait faire un tour à Mishkino pour trouver des armes et des munitions.
Arrivé à destination, on observe au milieu du camp un mec tout seul, perdu. On va à sa rencontre de manière un peu brutale j'avoue.
L'ordre est de l'enfermer à l'abri des regards pour pouvoir discuter tranquillement. Une fois abrités, on se met à faire connaissance, savoir ce qu'il fait là, voir ce dont il a besoin. Son nom c'est Alky, il faisait du hockey, il avait l'air si fragile … Tout timide il était. On a eu pitié de lui, et on l'a ramené a Altar pour son bien, il allait pas vivre une journée de plus avec ce comportement.
Une fois à la station radio, on lui présente nos amis de l'Onu. Ce mec a juste trouver a dire aux responsable d'Altar qu'on l'avait maltraité, qu'on l'a ramené de force, que c'etait intolérable.
J'ai pris cher du coup... L'Onu en avait contre moi, le froid s'est réinstallé alors que j'avais fait la paix avec Miguel entre temps... Les plaies se réouvrent à cause d'un pauvre mec qui fait du hockey. Pris de rage, on le voit partir du camp. Prince et moi, on s'est dit qu'on allait lui faire regretter ses mensonges.
On l'a poursuivi dans le champ, il se dirigeait vers un crash d'hélico. J'essaye d'y aller en premier en mode invisible, sauf que je suis un gros balourd, je ne suis pas des forces spéciales russe moi … Je me fais repéré et je vais droit vers lui pour lui expliquer qu'il a merdé. Prince lui est embusqué, il fait feu et se loupe. Alky n'attend pas et le désingue. Mon pote est blessé, il ne répond plus a la radio. Le fuyard me pointe son arme sur la tête. Il m'explique que j'ai fait trop le fou, que ce n'est pas un joueur de hockey fragile. Il m'ordonne de me déshabillé puis se sert dans mes affaires. Pour m'humilier il me fout en tee shirt et en slip, il me dit de repartir d'où je viens, et si un jour je le recroise, il me tuera.
Je vous explique pas la gueule des mecs d'Altar quand ils m'ont vu rentré à poil … Putain la honte.
Au bout de plusieurs jours, j'ai appris que l'Onu voulait déménager d'Altar pour se rendre sur une île. J'en savais pas plus que ça … En discutant avec un certain Vlad, j'ai su par la suite que cette île se trouvait près de Kamichovo.
Je ne faisais pas parti d'une bande, j'etais un peu solo et j'avais besoin d'un abri. La décision a été de m'installé a Altar vu que la zone a été désertée. Prince était d'accord pour se joindre a moi. C'est vrai qu'à deux c'est mieux que tout seul, puis j'aimais bien ce gars. Il était respectable, droit et amener un sentiment de sécurité de par son expérience au combat. Ce qui est cool c'est qu'on avait déjà des tentes sur place et un peu d'équipement qu'il avait ramené et aussi du matos que l'Onu à laisser ici.
J'adorais cet endroit, la station radio nous permettait de rentrer en contact avec des survivants ou des factions, c'était très pratique. La situation géographique du camp était tip top, au milieu de tout, proche des bases militaires, pas trop loin de la côte, proche d'un lac, près des factions … Et près de plusieurs véhicules, le rêve du mécano. Niquel quoi.
C'est par cette installation que j'ai vraiment appris à connaître Prince, le mec de la VALO … J'étais pas rassuré au debut quand je l'ai découvert car cette organisation avait déjà sa réputation … Tant pis je me disais, le passé c'est le passé.
La survie à deux. Ca amenait a tisser des liens plutot solides. Moi c'etait mon compagnon de route, mon camarade. On commençait à bouger ensemble pour le camp, et pour nous. Je le suivais quand il allait rencontrer des mecs de l'Onu, je l'ai surtout suivi quand il allait voir un professeur. Vlad aussi était là.
J'ai pu revoir le professeur avec eux. Il s'était installé à Cherno et mener des recherches sur le virus, dans l'espoir de trouver un antidote. J'ai bossé pour lui en l'aidant à s'installer dans une sorte de lycée. On devait aussi capturer des Z vivants et les enfermés dans le gymnase de ce lieu. Je me rappelle, je m'amusais a ouvrir les portes et à rentrer pogoter autour des zombies, ce qui enerva assez bien le prof. Meme une fois j'en ai laissé sortir quelques uns pour m'amuser, je m'éclatais a le pousser a bout ce bon vieux schnok intellectuel.
Mais à vrai dire, ça m'ennuyait … Les intellos ça me gavait vite. Puis la recherche du virus je m'en foutais sérieux ! Vous savez maintenant ce qui m'importe c'est de la bonne came … et de l'adrénaline.
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Chapitre 12 Les contacts avec la Chernarus Connection [Part 1]
Spoiler:
En parlant d'adrénaline, je me suis aventuré près de la Green Moutain. J'y ai croisé les CC dans leur base, la Chernarus Connection. J'ai fais la connaissance de plusieurs personnes. Je me rappelle leur avoir demander s'ils n'avaient pas des chaussures à me preter. Ils etaient tous ébétés... Genre le mec ce pointe devant leur portail, il dit « Bonjour vous avez pas des chaussures ? »
Crédible hein... et pourtant j'avais vraiment besoin de nouvelles grolles. Les miennes étaient ruinés par la marche.
Ils m'ont fait rentrer chez eux quand meme.
Leur look était pas rassurant. Les masques qu'ils portaient faisant un peu flipper. A un moment ils se sont mis tous en lignes et tournaient leurs tetes simultanement, comme si on te dévisage dans un élan de psychopatisme aigu. Rien que ça, ça m'a calmé, je commencais a faire moins le con. Je me rappelle plus exactement dans quel ordre je les ai rencontrés. En tout cas j'ai connu Max, Lildan, Psyko et Hector.
Vlad était pour là dans les différentes actions des CC, je pense qu'il était comme moi, pas sauvage et avait envi de rencontrer de nouvelles personnes.
Une semaine plus tard, j'avais la radio de Max. Je lui ai passé un appel, on est allé ensemble chercher du matos militaire à Zeleno, je crois qu'il y avait quelqu'un avec nous, Vlad peut etre ? Putain la drogue c'est mal mvoyez...
Arrivé la bas, on a attrapé un mec. Enfin … on voulait juste le questionner mais Max lui ne prend pas de gants avec les inconnus et l'a braqué. Par la suite on voit un deuxieme bonhomme dans le camp, on braque et on va tous dans un batiment pour faire « connaissance ». Chacun ses méthodes, mais même moi je trouve ça brutal.
Après 2 minutes de discussions, on entend un mec gueuler dehors nous menaçant. On tente de discuter avec l'assaillant mais pas le temps, on se prend des balles venant de l'extérieur. J'ai pas eu le choix, j'ai exécuté moi meme les deux mecs que j'avais sous la main. Max et nous deux on est tous tombés insconscient. On a meme pas su qui était ce fou qui nous a tous déglingué.
C'est ce genre d'action qui soude des personnes entre elles, quand t'as vécu ce genre de chose avec une personne ca s'oublie pas et t'as le sentiment que du coup t'es redevable l'un envers l'autre de quelque chose... mais quoi ?
Puis ce sentiment en toi... Un sentiment que j'avais jamais eu... Je viens de tuer deux personnes, des innocents d'ailleurs. J'ai enlevé la vie... pour la premiere fois. Je me sens fort, très fort, et pourtant je me dis, je suis une merde.
Dernière édition par Stayne le Mer 24 Aoû - 19:12, édité 1 fois
Chapitre 12 Les contacts avec la Chernarus Connection [Part 2]
Spoiler:
20 bières plus tard, Max me capte avec son équipe. Il m'informe qu'il va se passer quelque chose. Y a eu une embrouille entre un CC et une personne de l'Onu. Il m'a demandé si je pouvais venir assurer les arrières sur une rencontre qui devrait bien se passer. Bon... j'ai dit OK. Si je les aide ptet que j'aurais quelque chose en retour le jour où j'ai besoin.
Sur le chemin je discute avec Vlad, en lui racontant que les femmes se font rares sur Chernarus. En faisant le point, il m'a dit qu'il y en a effectivement très peu. On parle de manque sexuel etc … On parle un peu de Lyana, moi je dis que je la trouve pas mal. J'aimerais bien qu'elle soit ma petite chérie. « Si je me sappe bien et tout, est ce que tu crois qu'elle sera receptive toi qui la connait un peu Vlad ? »
Lui il rigole puis en parle a ses amis de la CC.
Putain je savais plus ou me mettre … Travis le sentimental ? J'étais géné parce qu'elle m'avait tapé dans l'oeil et je voulais cacher ce cocard.
Alors je me suis justifié en disant, non non mais c'est une blague. J'ai meme osé dire que jvoulais juste avoir des rapports sexuels et que si je la vois je la sequestre. Tout ce mensonge juste pour qu'on me prenne pas pour une moviette. Je vais loin des fois, trop loin.
Les CC c'est la testostérone, je voulais pas passer pour un fragile, parce que dans ce monde montrer un signe de faiblesse peut etre fatal.
Revenons à l'action, le rendez vous initial était dans une ville entourée de montagnes, j'avais pas l'info je suivais le groupe tout simplement. On s'est divisé en deux ou trois parties et on a pris position. J'étais allongé dans une colline. En voyant arrivé les personnes de l'Onu, j'ai quand même réalisé... je me suis dit mais merde, si ça part en couille je fais quoi... moi.... ». La consigne de Max était : « Tu ne fais rien sauf si c'est eux qui tirent les premiers ».
Et là, pas loupé, un tir. A la radio l'équipe était paniquée, l'objectif était de faire tomber le plus de cibles. J'en vois courir deux. Je vise, je me stabilise, et là... ça touche une fois, puis deux. J'ai abattu un casque bleu. Une fois la situation safe, on descend voir les corps. Et merde j'ai touché Miguel … Heuresement pour moi, personne de l'Onu m'a vu, il ne savait pas que j'etais là. Ca va etre dur pour moi moralement si je revois cette organisation …
Après l'action, je décide de me casser, putain j'étais écoeuré d'avoir encore trouer quelqu'un. J'ai quand meme oser dire aux CC que s'ils voulaient passer à Altar ils pouvaient. Ils m'ont dit non sur le moment alors je les salue.
Du coup je rentre chez moi. Arrivé, je prend ma voiture, et redescend sur Gorka pour me réapprovisionné. J'avais mis un beau jean blanc car j'avais en tête de voir Lyana ce soir.
Un mec a l'entrée de Gorka me gueule dessus en me disant de m'arreter. J'ai tracé ! Attends c'etait chaud pendant une heure, la je prend pas de risques dans le coin ! Et bam 100 mètres plus bas, je vois 4 personnes.
Ils me rafalent la gueule, j'hurle. La bagnole se prend une cinquantaine de balles, je commence a crier, j'ai les jambes fracturées. « C'est bon je m'arrete ! Arretez de tirer putain »
Je descend tant bien que mal.
Qui c'est ? Les CC.
« Ha on t'avait pas reconnu » qu'ils me disent. Putain j'ai la haine en moi qui monte. Ils s'excusent très sincerement ils pensaient pas que c'etait moi. Le premier truc que je dis, « putain bande de cons vous avez ruiné mon pantalon » Franchement je l'adorais... snif.
Ils étaient tous comprehensifs et génés sauf un. Hector.
J'avais qu'a m'arreter qu'il me dit. En lui expliquant que je m'arrete pas au premier con venu, je lui ai dit qu'il allait me repayer ce fut qu'il a déchiré. Il m'a dit non, j'avais qu'à obéir. Alors devant tout le monde, pris de rage, je m'approche de lui front contre front. La tension monte, les gars à côté tentent de nous raisonner. Il s'en finit par ma parole : « Si je te retrouve tout seul tu le payera »
Avec Vlad on s'est donné rendez-vous à Altar, il envisageait éventuellement de me rejoindre dans l'escouade. Il faut que j'en apprenne plus sur le personnage avant. On bouge sur l'airfield, on commence a loot, et là on voit un mec. C'est apparement un mécano. On discute avec lui. Le mec à l'air cool. On continue à looter et là on croise un autre gars vers les tentes. Oh c'est Minho. J'étais content de le voir. Et la Vlad sort une arme et le braque. J'étais sur le cul. Mais c'est quoi stembrouille ? Alors je me met a braquer tous le monde, j'ordonne a Vlad, Minho et le garagistre se s'accroupir face a moi les mains en l'air.
Brievement on m'explique la situation, Minho aurait tiré sur Psyko, et Psyko est un ami de Vlad. Les arguments s'enchainent, moi j'essaye juste de controler la situation pour ne pas que ça dégénére meme si j'enerve Vlad et Minho.
Après 5 minutes, j'entend deux mecs débarquer derriere moi. C'etait Max et un autre. Roh putain... C'est Vlad qui les a appelé par radio c'est sur. Est ce que Max va prendre en compte mes menaces sur Hector et va me zigouiller ?
Non non. Il était determiné et voulait Minho. Je voulais controlé cette situation mais c'est moi qui était braqué maintenant.
Bordel j'avais pas encore envi de voir du sang. Franchement j'avais besoin d'un repos mental là. J'essaye de négocier la libération de Minho, de trouver une tactique pour sortir d'ici tous vivants. Ou meme vu le comportement des CC en ce moment j'aurais meme préféré libérer Minho mais c'etait mission impossible. Il était désarmé, a genoux devant ses ravisseurs. J'etais un contre trois. C'était mort et je le savais d'avance. Des fois si tu veux survivre, tu fermes ta gueule.
J'échange quelques paroles précieuses en privé avec Minho, il voulait pas mourir, il était paniqué. On tentait d'élaboré quelque chose, une tactique, un truc putain. Mais le ravisseur dont je n'ai plus le nom était pressé.
Plus de temps pour l'échange, temps à l'action. Il s'arme d'une batte de base-ball et le frappe au visage. J'ai eu du sang sur ma veste tellement le choc était violent, des dents étaient à mes pieds. Hahahah J'ai trouvé ça drôle. Les coups de battes c'est mon truc normalement, la vue du sang m'a excité. Ce qui était moins drôle c'est que ce mec qui git sur le sol j'avais eu extremement de pitié. Le voir comme ça, faible, sans défense, j'ai quand même trouvé ça cruel.
Vous qui êtes en train de me lire vous devez vous dire, en fait Travis est un psychopate ? C'est dur de me cerner ? C'est normal, je suis ravagé par le mal mais aussi par le bien. La vie n'est pas faite de catégories, de cases, de classeurs avec intercalaires. Non la vie c'est pas ça. Chaque personne a sa propre interprétation des choses, la construction d'un homme est tellement plus complexe. Certes on peut tirer plus vers le bien que le mal mais tout n'est pas mesurable. Est ce que je suis ravagé ? On s'habitue à la violence ? Peut etre. Peut etre pas.
Dernière édition par Stayne le Mer 24 Aoû - 19:15, édité 1 fois
Les excès de violence, a un moment ça fait trop. Je me suis dit un bon remède pour vivre une vie meilleure, c'est de tomber amoureux. Punaise, t'imagines t'es dans un monde ou y a plus d'amour. Deja la survie c'est dur, très dur, on survit oui mais que avec des mecs pour la plupart d'entre nous. J'avais envi de tenter quelque chose de nouveau, essayer de retrouver l'amour. Retrouver cette hormone qui nous rend heureux voir un peu benet.
Et là Lyana tombait bien. Déjà d'être attirante, elle avait l'air d'avoir la tête sur les épaules. Je me suis dit faut au moins tenté quelque chose. On verra bien quand l'occasion se présente.
En trainant vers Kamichovo en voiture, je suis tombé sur un mec qui s'appelle James. C'est un étudiant qui faisait du hockey je crois. Il est seul, on a discuté sur le port. En faisant connaissance j'apprend qu'il n'est pas très débrouillard, je lui donne un pistolet.
Arf, il ne sait pas s'en servir évidemment. Je lui apprend ce que je sais. Je le vois progresser lentement. C'est pas gagné, mais ca va le faire avec un peu d'entrainement.
Une dizaine de minutes plus tard, un mec de l'Onu qui passait par là c'est joint à nous. Je lui ai demandé si j'avais la possibilité de voir Lyana. Il m'a dit que ça allait être difficile.
En fait c'est vraiment dûr à la capter, j'ai tenté plusieurs fois de le faire tout seul mais elle ne me répondait jamais.
Et là, il passe une communication radio, revient me voir et me dit. « Elle arrive ».
En fait les nanas ca fait toujours cet effet. Plus ca fait la morte, plus t'es attiré. C'est l'effet élastique. Du coup j'avais vraiment hate de la revoir.
Elle nous rejoint, on discute vite fait, j'écoute sans écouter. J'étais hypnotisé, je m'etais trop monté la tête, j'imaginais tellement avec bonheur que je pouvais eventuellement retrouvé quelque chose qui ressemble a de l'amour pour quelqu'un.
Je lui demande par la suite si je peux la voir seul a seul. Elle accepte.
On va au bout du port, on parle pendant quelques minutes de la situation sur Chernarus blablablabla... Puis je me lance. Déjà j'étais venu avec une chemise bleu quasi neuve, un pantalon de costume, des mocassins et mes lunettes de soleil préférées. Je commence à la complimenter tout ça … comme dans les Sims tu sais. Puis je lui avoue que je la trouve charmante, puis je sors mon poste radio que j'ai toujours sur moi. J'avais préparé « Je l'aime à mourir » de Francis Cabrel.
Putain ce que j'étais prêt a faire pour que ca marche … Hahahahaha. Je me rappelle qu'elle m'a dit : « Dommage j'ai pas de 06 à te donner... » Mais qu'elle a bien reçu le message, elle m'a dit par contre que mes crises de nervosité n'étaient pas rassurantes. Que j'étais instable. Mais malgré tout ça j'ai eu l'impression que j'avais fait bonne impression. Je ne lui ai pas demandé son avis, je lui ai juste dit de réfléchir a ce que je lui ai dit nous concernant. Après nos 5 minutes à nous, on est retourné voir les autres et je suis parti tel un kéké la musique a fond dans la voiture. Putain mais putain j'ai honte de moi des fois. Qu'est ce que j'ai pu etre ridicule encore une fois !
Dernière édition par Stayne le Mer 24 Aoû - 19:16, édité 1 fois
Chapitre 15 : La grande retrouvaille et l'elargissement d'Altar
Spoiler:
Vous savez, j'ai eu des parents qui ont mal finis au début du virus. Puis j'avais un frère. En naviguant sur les différentes fréquences radio, je tombe sur une voix familière. Putain, c'est des années après que j entends de nouveau mon sang, mon frère Orko. Choqué, je suis. Après la séquence émotion par radio je lui donne rendez vous à Altar. Il a pas changé, toujours aussi droit l'armurier de Berez. Trop d'ondes positives en ce moment, je nage dans une bonne vague. Je lui présente le camp et le laisse s'installer confortablement.
Après des jours de retrouvailles, on commence a renouer des liens. C'était mon frère mais cette séparation m'a donné l'impression de réapprendre à connaître quelqu'un … C'est du a notre passif déjà qu'on etait très differents à l'époque, laisser plusieurs années entre nous, c'est comme engager un nouveau combat vers la reconquete de l'ame de l'autre. (Travis philosophe)
Dernière édition par Stayne le Mer 24 Aoû - 19:18, édité 1 fois
C'est avec mon frère qu'on s'est dirigé vers l'airfield, en passant par les villes du chemin. On passe à Stary Sobor. Au moins 4 personnes nous font barrage. Orko est amené dans une maison pour être questionné, et moi on m'oblige à aller dans un batiment en face de lui. Je me rappelle juste qu'un mec avait une guili. On nous questionne sur notre identité, notre provenance, bien sur les mains sur la tête et les fusils braqués sur nous. J'en retiens pas grande chose, mis a part le fait que j'ai envi de retrouver cette équipe pour leur fister le fion. Je crois que y avait une nana avec eux aussi maintenant que j'y pense. Puis j'ai entendu un nom... Riva. Ne vous inquietez pas je vais le noter. Le dernier mot d'un des leur avant de nous laisser repartir : « Si vous devez retenir quelque chose de nous, nous sommes les plus grands bandits de Chernarus ». Et moi j'ai rigolais. Non, les plus grand c'est les CC et de loin, amateurs …
Deux jours plus tard, rebelote, avec mon frère on se fait choppé par trois gars vers Vybor. On est enfermé dans un local. On nous questionne, comme d'hab, sauf que la on nous demande de se mettre a poil. Putain, jvoulais pas les frustré … mais bon, je me suis mis a poil quand même. Ils voulaient s'amuser avec moi. On va dire que j'étais con comme a mon habitude, alors on m'a obligé à porter un joli casque de chantier. Mon frère aussi en avait marre de se faire toujours capturer, alors on a pris ça à la rigolade. On se marrait bien hahaha. Jusqu'à ce qu'ils posent une mine à la sortie du local. Et merde. On pouvait plus bouger.
A ce moment, un nouveau gars arrive. Mon sang a un fait un tour, j'ai reconnu la voix d'Alky « Comment tu t'appelles ? » Moi jdis un prenom a la con... genre Michel ou Benoit... Et là il me dit « Joues pas avec moi, dis moi ton nom » Bon... « Travis » Et là il rigole et me dit : « Travis, tu te souviens la dernière fois que je t'ai vu ce que je t'avais dit ? » Haha, et moi qui répond non non me souviens pas... C'est vrai qu'il m'avait dit qu'il me tuerait si je le recroiserait. Son équipe prend le relais de la discussion, on me demande si je connais les CC. Je réponds qu'évidemment. Ils me disent de leur passer un message genre : « Les deux frères … » et tu sais quoi j'ai pas retenu mais j'ai dit OK OK ! Genre les deux freres te disent … putain mais jsais plus.
Et Alky qui me dit... « Si je te revois Travis tu sais ce qu'il va se passer ».
Roh putain. On nous a laissé partir. Je me sentais soulagé.
Dernière édition par Stayne le Mer 24 Aoû - 19:19, édité 1 fois
Plus tard,c'est avec Orko qu'on croise Dimitri, un survivant qui a été super agréable dès notre premiere rencontre. Discret, serviable, amical on avait besoin d'un mec comme lui au camp. Puis lui aussi avait besoin d'un lieu sécurisé. Déjà emerge en moi l'envie d'aider les autres.
Firebird est le suivant qui nous a rejoint dans notre lutte, lui aussi était seul et désamparé. Ma proposition pour rejoindre notre unité l'a ravi, et il a signé ! Je l'ai rencontré à l'Airfield.
Un beau matin d'été … Non je plaisante. Il était une fois … Non plus. Je me leve, je contacte Lildan des CC pour lui annoncer que des mecs sur Stary avait quelque chose de bizarre à revendiquer. Je sais juste qu'Alky est dans le coup. Je lui demande si on peut se retrouver. Il vient avec Psyko pour me rejoindre à ma base. Firebird et Orko sont allés les rejoindre sur la route, Dimitri est pas loin de moi à la base. Sur la route tout proche de la base, on entend un coup de feu. J'apprend par radio que Firebird est tombé au combat. Je comprend rien sur le coup.
J'appelle Lildan, il me dit que mon homme a fait une connerie. Riva a mis une balle à Firebird. Mais putain, qu'est ce qu'il foutait là lui ? Apparement les CC ont contacter un peu de monde pour venir jusqu'à chez moi. Je me sens paniqué. Orko descend avec courage vers le corps de Fire, il y va l'arme à la main avec assurance, mais se fait tirer dessus par Psyko. Mais quel bordel.
J'ai le temps pour moi de me casser de la base et de me réfugier pour mieux contre attaquer. Dimitri lui était à la base.
Je reçois un appel de Lildan : « Mec, j'ai Dimitri sous la main, ou tu te rend, ou on le tue ». Rooooooooooooooh putain.
Je ne donne pas de nouvelles et j'essaie de me rapprocher du camp petit a petit. Et là je vois 4 mecs dont les CC tout autour de ma base en disant : « Travis, ou est-tu ? » avec leurs vieilles voix de psychopathes.
En position, je prend mon souffle, j'étais a 150 mètres. Je l'ai dans le viseur, c'est Lildan en plus. Bam Bam ! Deux balles, mais le gars n'est meme pas au sol ! Il a pu courir. Second appel radio : « Travis, là tu te rend, apres ce que t'as fait sinon Dimitri creve tout de suite ».
Bon, cette fois plus le choix, je me rend. On nous attache dans notre propre camp dans la salle de réunion.
Alors, je vois, Riva, Alky, Lildan et Psyko dans mes souvenirs.
Putain putain putain, Alky encore. Je me dis la ça y'est c'est fini.
Bon plus rien a perdre, je vais mourir avec honneur. Mais d'abord je demande, pourquoi avoir flingué mon pote Fire. En fait il y a eu altercation entre Fire et Riva sur la route, Fire se sentant menacé à sorti son arme et il s'est pris une balle instant.
Pendant l'interrogatoire, Riva me fout un coup de batte en pleine tête. C'est à la mode faut croire.
J'insulte Lildan et sa bande de je ne sais plus quel nom d'oiseau. Et lui dit de venir comme un homme. Là il déboule avec Psyko. Je me relève et pas le temps d'échanger quelques mots et là gros boom, on est tous en train d'agoniser à terre.
Riva et Alky avait en fait bien joué. Ils se sont dit que les CC et moi on était dans la même salle. Le but de la bande a Riva était en priorité d'éliminer les CC. Quelle belle quenelle. Ils ont placé une mine derrière la porte de notre salle et nous a tous fait explosé, lui avec,heuresement, on était au fin fond de la salle, le plus loin de l'explosion. On est pas mort, mais on a bien ramassé …
Habiter dans un camp sauvage n'était pas la meilleure des défense. Après ce qu'il s'est passé hier fallait préparer quelque chose de solide.
Depuis longtemps j'avais l'idée de faire quelque chose de concret, pour racheter les erreurs du passé et bercer par mon instinc j'ai décidé d'ouvrir l'Unité Survivante.
Un point de regroupement ouvert aux survivants, où l'aide et l'entraide sont matieres principales. Où quasi toute personne qui aurait besoin d'hospitalité serait bien reçu. Prince était d'accord pour me suivre dans ce projet.
Notre devise, œil pour œil, dent pour dent. On avait du boulot du coup avec les CC et la bande à Riva fallait se préparer.
On était assez nombreux pour assurer : Prince, Orko, Dimitri, Firebird et moi même. Il y a également Sehun un cuisinier que j'ai rencontré dans le Sud avec qui j'ai sympathisé qui s'est joint à nous.
Un peu plus tard, Snow nous rejoint, un jeune homme américain, droit, qui aime la chasse et la nature. Il a l'air stable et expérimenté en ce qui concerne la bagarre et l'orientation.
On a des compétences en cuisine, armement, mécanique. Avec ça on peut se démerder entre nous et même faire du troc avec le monde extérieur.
Après l'officialisation d'Altar, les CC et la bande à Riva s'est fait plus discrete. Plus de nouvelles de ces gars, la Green Moutain et Stary sont libres d'accès. Bonne nouvelle, en esperant qu'ils ont tous crevés de maladies bien sales …
Je profite de ce répit pour revoir mes anciens contacts l'Onu. On a rendez-vous avec Orko a leur base, Firebird etait chaud mais il etait malade. On y go en lada. C'est loin en fait leur ile, enfin c'est surtout la nage qui est chiante, on est arrivé la bas évidemment trempés. Y'avait Miguel et le professeur Téoula.
Le besoin d'un bon feu de camp était prioritaire, il faisait nuit et on se geler les couilles avec mon frère. J'ai allumé un feu, mais avec la fatigue, j'ai trébuché … dans le feu la tête la première. La douleur je vous explique pas, je me suis retrouvé avec le côté gauche du visage bien carbonisé.
Psychologiquement j'étais instable, et cette action a bien augmenté ma jauge avant l'explosion incontrolée. Le professeur m'a soigné comme il l'a pu mais bon, c'est pas un chirurgien esthétique, appelez moi … Double face.
Le seul moyen de cacher ma blessure a été de porter un foulard. C'est pour ça que je me trimballe toujours avec un bandana.
J'avais les nerfs putain. Ma première réaction dans ma tête : « Putain mais elle va penser quoi Lyanna ».
Mais bon, c'est pas tout, à mon réveil, Orko tombe inconscient. Il est tombé malade, je le vois en T-shirt et boxer allongé dans une tente et le prof tente de le ranimer en vain. J'étais pris de panique, trop d'émotions me submergent. J'ai pété un plomb sur ce moment. J'ai rafalé le camp de l'ONU, je me suis mis à imiter le loup. Je suppose que les mecs de l'Onu étaient horrifiés, car je tirais, et me cachait dans leur base. La scène a duré plus de dix minutes, jusqu'à ce que Orko se rèleve grâce aux efforts de Téoula et vienne a ma rencontre. Lui seul était capable ce soir là de me calmer.
Après avoir retrouvé mes esprits, Miguel m'a conseillé de consulter une personne. Quelqu'un capable de me sortir de ce que j'ai depuis longtemps, des excès de nervosité et de drogue. Il m'indique que cette personne en question est serieuse, qu'elle habite une prison, et que faut pas rigoler avec lui. Le soir même, Miguel m'amène à la prison d'Alcatraz, j'étais vraiment pas rassuré.
Dernière édition par Stayne le Jeu 25 Aoû - 1:48, édité 2 fois
Arrivé là bas avec mon frère, Miguel et le professeur, le propriétaire des lieux fait son apparition. Il se nomme Harès. Je prend un peu la température, effectivement il à l'air froid. Je dis a mes potes que j'ai pas envie d'y aller finalement. On me rétorque que c'est pour mon bien, et que grâce à sa tout sera parfait dans ma tête, plus de drogue, plus d'alcool, plus d'excès de rage … Puis une nouvelle fois je pense à Lyanna qui m'a rappelé que j'étais quelqu'un d'instable et ça lui faisait peur. Bon allez, pour moi, pour eux, pour elle. Je vais le faire.
Mes amis me laissent avec Harès. En premier lieu, il m'ordonne de lui laisser tout mon équipement. Il me tend une tenue de prisonnier avec la casquette adéquate. Je rigole sur le coup. Mais en fait non, je dois le mettre. Putain déjà ça me fait chier !
Après on se cale, et on discute, je dois lui dire qui je suis. Blablabla … gnégné exces exces exces exces … Il me raconte son histoire aussi.
Puis il me montre ma chambre, ou plutot ma cellule. Mais c'est quoi cte foutue « thérapie » en fait il me traite comme un bagnard, et c'est pas fini … Il est temps de dormir, on reprendra la thérapie de lendemain.
Dans ma tête c'est le foutoir, j'ai qu'une envie c'est de partir d'ici, j'ai l'impression d'être coincé et vraiment en détention … C'est insupportable pour moi qui suis contre l'autorité.
Le lendemain Hares s'est ai pris plein la gueule, je ralais tout le temps. Ma premiere mission du matin a été de prendre toutes les bouteilles d'eau du camp dans un sac. On est allé sur la côte a la nage dans l'eau glacée pour se rendre à Kamenka. Là bas, il m'ordonne de remplir toutes les gourdes. Alors là j'explose, je pique une crise et balance une bouteille par dessus une palissade. Je gueule, me roule par terre, et la, il me casse une jambe. Sur le coup ça calme, mais je suis pas un esclave que jlui dit ! Pas le choix, maintenant j'ai son fusil qui me braque, alors je fais le taff.
On rentre à la prison juste après, pas le temps de souffler, je range les bouteilles, et la il me tend un autre sac. On va dans la cour de la prison, et il me dit : « Tu vois, ce sac a 30 emplacements, tu vas ramasser les caillous de la cour et me remplir tout le sac ». Raaaaaah. Cette fois ci bizarrement, je commence à obéir. Il me félicite.
Par cette thérapie il cherche a me faire exploser pour trouver la solution à mes problèmes. Sur l'ile de la prison, il y avait un autre gars, Monsieur Y. Il a du intervenir, il est le médecin de secours de la prison.
Ils me conduisent dans un batiment fermé, y a besoin d'ouvrir mes veines pour pouvoir me faire une perfusion. Quelle methode radicale, il déboule avec une hache. Heuresement qu'Hares était là pour l'en empecher. Des malades dans cte prison. Par une methode plus simple, il m'injecte ce qu'ils appellent un sérum de vérité. Ce produit est destiné à savoir la vérité, alors je répondis aux questions de la façon la plus transparente possible. Les sujets étaient mes fréquentations, mes intentions envers les différentes factions, et ma vie personnelle. Pendant mon interrogatoire j'ai meme balancé que j'avais des sentiments forts pour Lyana, je le savais même pas moi même.
Puis Y, m'injecte un nouveau produit établit en deux jours, a savoir qu'il n'est même pas médecin. Le produit fera ses effets, mais une injection est nécessaire et m'obligea à revenir une fois par semaine à la prison pour avoir ma dose sinon je risquais de repartir en cacahuète et dans le pire des cas, mourir.
Une fois lavé de mes excès, j'étais dégouté par toute substance nocive pour mon corps. La biere me dégoutait et la came aussi. Les effets étaients bien là et je me sentais apaisé et calme.
Deux jours d'observation, Harès m'a affirmé que c'était OK, j'étais niquel. Il me fait confiance maintenant et se balade avec moi l'arme dans le dos.
Il m'affirme qu'il gère une organisation secrète. Plusieurs personnes de différentes factions travaillant pour lui. Son but est d'établir la paix sur Chernarus en ayant au moins une personne a son service dans chaque QG, mais aussi pour faire des actions communes sur des éléments perturbateurs et le dépanner pour n'importe quelle mission. Il insiste bien sur le fait d'en parler a personne et veut que je rentre dans ce réseau.
J'accepte. Harès est expérimenté et j'ai besoin d'un fort soutien vu ma situation à Altar. Les éléments de cette orga cagoulés lors d'évenements qui nous rassemblent, on a pas toujours la connaissance de qui est qui même si parfois il y a eu des fuites dans l'appelation d'un tel ou d'un tel. Hares se fera nommé Monsieur X et moi Monsieur T.