Jour 1:
J'ai faim, j'ai froid ...
Les morts reviennent toujours à la vie...
J'ai l'impression que tout à été déjà fouillé...
Je me suis assoupi dans une maison non loin de la mer, et en me réveillant: la stupeur ! Deux hommes armés et cagoulés me pointent avec leurs armes automatique. Je les regarde, puis rien, le vide total.
Je me réveille près du feu dans cette même pièce, la nuit est tombé, enfin j'ai l'impression car les volets sont clots.
Ils sont près de moi, en train de manger des fruits, je dirai des pommes. J'allai leur demander leurs nom mais ce vide plombant s'empare encore de moi, plongeant mon esprit dans les ténèbres.
Jour 2:
Je me réveille, je sens les rayons de soleil titiller mon visage à travers les volets. Eux, ils dorment, paisiblement. J’aperçois leurs armes. Une idée me vient à l'esprit, mais le bon sens prends le dessus. Je n'est plus froid, mais mon ventre est vide. Je décide de les laisser mais à l'instant où j'allais partir, un d'eux m'interpelle: "nicolaï ?"
Je me souviens de lui, tout me reviens...
Les bruits des avions de chasse surplombent la côte...
Nous nous mettons en route pour Balota, il parraiterait qu'un refuge militaire est installé aux abords de la ville.
Rien... Il ne reste que feu et cendres... Sauf...
J’aperçois une jeune fille au loin, réparant un camion. Je lui vint en aide, elle est garagiste.
Nous décidons de l'aider à monter ces deux camions dans le nord de l'île, où réside son garage. Le contact humain est agréable.
Nous devons abandonner un camion, il est trop abîmé...
Elle s'est innocentement assoupi sur la banquette arrière...
Puis tout est allé si vite, le camion dérape... Un grand bruit retentit...
Cette vie presque normale est rattrapé par le chaos.
Nous fuyons rapidement, et laissons cette jeune fille seule, dans le camion, enfin ce qu'il en restait, entouré de ces choses.
Nous nous abritons plus loin dans une grange, attendant que la pluie battante s'arrête.
Un bip retentit... Cela provenait de la radio... Puis une voix...
Je ne sais pas comment elle a fait mais elle est vivante...
Elle veut nous tuer...
Nous devons agir...
Je la contacte...
Je ne devrais pas...
Je lui donne rendez vous...
Mon bon sens me dit qu'il faut arrêter, mais mon instinct de survie me pousse à la rejoindre.
Je la vois, elle me vois, tout se passe très vite...
Je lui braque mon arme sur la tempe.
Mes nouveaux amis me rejoignent.
Nous lui prenons tout ce qu'elle a...
Son visage pâle provoque dans ma tête une infusion de pathos...
J'ai n'ai pas le courage de tirer...
Nous partons.
Jour 3:
Nous sommes plus que deux, j'ai perdu Bryan.
Nous rencontrons deux
personnes en bus aux abords de vybor, plutôt amicale.
Il s'avère qu'ils sont des amis de cette jeune fille. Je leur donne de nombreuses balles pour leurs fusils. Ils ne savent pas comment me remercier.
Nous nous arrêtons aux garage pour réparer leur bus.
Il est irréparable, nous voulons le détruire...
La grenade rebondit et tout se passe très vite...
Il est mort ...
Les deux personnes rencontrés il y a quelques heures me laisse seul.
Je ne veux plus écrire...
Je reste, seul, dans une maison, priant pour que cela soit un rêve, et je m'endors...
Jour 4:
Je trouve une voiture, enfin...
Je finis par contacter cette jeune fille pour me faire pardonner. De toute façon, je n'est plus rien à perdre.
Je lui laisse la voiture près de sa position avec des provisions dedans.
J'avais bien fait de rester prudent ! Elle voulait se venger.
Je suis malade... Je vais vomir.
Je trouve enfin des médicaments. Je vais mieux et je retrouve cette envie d'écrire.
J'entends des pas et des bruits autour de moi...
Je sors et je rencontre un homme, je n'aurais jamais du ...
Il connaît mon nom et me braque son fusil sur la tête...
Je reconnait les hommes avec qui j'avais sympathisé hier, un d'eux veux me sauver, les trahir...
J'écris ces derniers mots dans une voiture, entouré d'inconnus, lourdement armés.
J'entends parler d’exécution et de grenade, je sens que ma fin est proche.
Si vous retrouvez ce journal, c'est que je suis probablement mort.
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